Augmentation mammaire

L’hypoplasie mammaire est définie par un volume de seins insuffisamment développés par rapport à la morphologie de 
la patiente. Elle peut être la conséquence d’un développement insuffisant de la glande à la puberté, ou apparaître 
secondairement par perte du volume glandulaire (grossesse, amaigrissement, perturbations hormonales…).
Le manque de volume peut aussi être associé à une ptôse (poitrine « tombante  » avec affaissement de la glande, distension de la peau et aréoles trop basses).
L’intervention peut se pratiquer à tout âge à partir de 18 ans. Une patiente mineure n’est habituellement pas estimée apte à subir une augmentation mammaire esthétique.
Cette chirurgie à visée purement esthétique ne peut bénéficier d’une prise en charge par l’assurance maladie. Seuls quelques rares cas d’agénésie mammaire vraie (absence radicale de tout développement mammaire) peuvent parfois espérer une participation de la sécurité sociale après entente préalable.
Les implants mammaires actuellement utilisés sont composés d’une enveloppe et d’un produit de remplissage. 
L’enveloppe est toujours constituée d’un élastomère de silicone. En revanche, les prothèses diffèrent par leur contenu, 
c’est-à-dire le produit de remplissage contenu au sein de l’enveloppe.
L’implant est dit prérempli lorsque le produit de remplissage a été incorporé en usine (gel et/ou sérum physiologique). 
La gamme des différents volumes est donc fixée par le fabricant.
Les implants gonflables au sérum physiologique sont remplis par le chirurgien qui peut adapter dans une certaine mesure le volume de la prothèse pendant l’intervention.

LES IMPLANTS PRÉREMPLIS DE GEL DE SILICONE  DE NOUVELLE GÉNÉRATION`

La grande majorité des prothèses actuellement posées en France et dans le monde sont préremplies de gel de 
silicone. 
Ils sont composés de gel de silicone souple, entouré d’une enveloppe étanche, solide et élastique en élastomère de 
silicone qui peut être lisse ou texturée (rugueuse).
Ces implants, utilisés depuis plus de 40 ans, ont fait la preuve de leur innocuité et de leur excellente adaptation à ce type de chirurgie car ils sont très proches de la consistance d’un sein normal. Ils ont par ailleurs bien évolué, en particulier à la fin des années 1990, afin de corriger les faiblesses que l’on pouvait leur reprocher. Aujourd’hui, tous les implants disponibles en France sont soumis à des normes précises et rigoureuses : marquage CE (communauté européenne) + autorisation de l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé). 

Les évolutions marquantes des nouveaux implants, leur conférant une meilleure fiabilité, concernent tant les enveloppes que le gel lui-même.

AVANT L’INTERVENTION

En fonction du contexte anatomique et des désirs exprimés par la 
patiente, une stratégie opératoire aura été convenue. Seront ainsi prédéterminés l’emplacement des cicatrices, le type et la taille des implants ainsi que leur positionnement par rapport au muscle.
Un bilan sanguin préopératoire sera réalisé conformément aux prescriptions. 
Le médecin anesthésiste sera vu en consultation, au plus tard 48 heures avant l’intervention. 
Il sera parfois utile de vérifier l’imagerie mammaire (mammographie, échographie). 
Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les dix jours précédant l’opération.
On vous demandera de rester à jeun (ne rien manger ni boire) six heures avant l’intervention.

 TYPE D’ANESTHÉSIE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION

Type d’anesthésie : Il s’agit le plus souvent d’une anesthésie générale classique, durant laquelle vous dormez complètement.

Modalités d’hospitalisation : L’intervention justifie habituellement une hospitalisation d’une journée. L’entrée 
s’effectue alors le matin et la sortie est autorisée dès le lendemain.
Toutefois, dans certains cas, l’intervention peut se pratiquer en « ambulatoire », c’est-à-dire avec une sortie le jour même après quelques heures de surveillance.

L’INTERVENTION

Incisions cutanées :
Il existe plusieurs « voies d’abord » possibles :
• voies aréolaires, avec incision dans le segment inférieur de la circonférence de l’aréole, ou ouverture horizontale 
contournant le mamelon par-dessous  ;
• voie axillaire, avec incision sous le bras, dans l’aisselle  ;
• voie sous-mammaire, avec incision placée dans le sillon situé sous le sein . 

Un interrogatoire suivi d’un examen attentif aura été réalisé par le chirurgien qui prendra en compte tous les 
paramètres qui font de chaque patiente un cas particulier (taille, poids, grossesses, allaitements, morphologie 
thoracique et mammaire, qualité de la peau, importance de la graisse et de la glande présente, musculature…). 

Le tracé de ces incisions correspond bien sûr à l’emplacement des futures cicatrices, qui seront donc dissimulées dans des zones de jonction ou des replis naturels.

Mise en place des prothèses
En passant par les incisions, les implants peuvent alors être introduits vers la loge précédemment réalisée. Deux 
positionnements sont possibles :
• prémusculaire, où les prothèses sont placées directement derrière la glande, en avant des muscles pectoraux ;
• rétromusculaire, où les prothèses sont placées plus profondément, en arrière des muscles pectoraux.
Le choix entre ces deux emplacements, avec leurs avantages et inconvénients respectifs, aura été discuté avec votre 
chirurgien.


Gestes complémentaires
En cas de ptôse mammaire associée (seins tombants, aréoles basses), on a vu qu’il pouvait être souhaitable de 
réduire l’enveloppe cutanée du sein afin de le faire remonter («mastopexie»). Cette résection de peau se traduira alors par des cicatrices plus importantes (autour de l’aréole ± verticale).
Drains et pansement
Un petit drain peut être mis en place . C’est un dispositif destiné à évacuer le sang qui pourrait s’accumuler autour des prothèses.
En fin d’intervention, un pansement « modelant » est réalisé avec un bandage élastique.
L’intervention peut durer une heure à deux heures trente.

APRÈS L’INTERVENTION : LES SUITES OPÉRATOIRES

Les suites opératoires peuvent parfois être douloureuses les premiers jours, notamment lorsque les implants sont de gros volume et surtout s’ils sont placés derrière les muscles. Un traitement antalgique, adapté à l’intensité des douleurs, sera prescrit pendant quelques jours. Dans le meilleur des cas, la patiente ressentira une forte sensation de tension.
Œdème (gonflement), ecchymoses (bleus) et gêne à l’élévation des bras sont fréquents les premiers temps.
Le premier pansement est retiré après quelques jours. Il est alors remplacé par un pansement plus léger. Un soutien-
gorge pourra alors être recommandé nuit et jour pendant quelques semaines.
La plupart du temps, les fils de suture sont internes et résorbables.
Il convient d’envisager une convalescence avec interruption d’activité d’une durée de cinq à dix jours.
Il est conseillé d’attendre un à deux mois pour reprendre une activité sportive.

LE RÉSULTAT

Un délai de deux à trois mois est nécessaire pour apprécier le résultat définitif. C’est le temps nécessaire pour que les seins 
aient retrouvé toute leur souplesse et que les prothèses se soient stabilisées. 

L’intervention aura permis une amélioration du volume et de la forme de la poitrine. Les cicatrices sont habituel- 
lement très discrètes. Le gain de volume mammaire a une répercussion sur la silhouette globale, permettant 
une plus grande liberté vestimentaire. Au-delà de ces améliorations physiques, le recouvrement d’une féminité 
pleine et entière a souvent un effet très bénéfique sur le plan psychologique. 

Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont 
réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.

QUESTIONS DIVERSES
Grossesse/allaitement
Après une mise en place de prothèses mammaires, une grossesse est envisageable sans aucun danger, ni pour la 
patiente ni pour l’enfant mais il est recommandé d’attendre au moins six mois après l’intervention. Pour ce qui concerne l’allaitement, il n’est pas non plus dangereux et reste possible dans la plupart des cas.

Maladies auto-immunes
Les très nombreux travaux scientifiques internationaux réalisés à grande échelle sur ce sujet ont unanimement apporté la preuve qu’il n’y a pas plus de risque de survenue de ce type de maladies rares chez les patientes porteuses d’implants (en particulier en silicone) que dans la population féminine générale.

Prothèses et cancer
Dans l’état actuel des connaissances, on peut affirmer que l’implantation de prothèses mammaires, y compris 
en silicone, n’augmente pas le risque de survenue d’un cancer du sein.

Durée de vie des implants
Même si on peut voir certaines patientes conserver leurs implants plusieurs décennies sans modification majeure, il ne 
faut pas considérer la mise en place de prothèses mammaires comme quelque chose de définitif «à vie». Ainsi, une patiente porteuse d’implants peut s’attendre à devoir un jour remplacer ses prothèses afin que l’effet bénéfique soit maintenu. Les implants, quels qu’ils soient, ont une espérance de vie incertaine qu’il est impossible d’estimer précisément puisqu’elle dépend de phénomènes d’usure de rapidité variable. La durée de vie des implants ne peut donc en aucun cas être garantie.
Il faut noter toutefois que les implants de nouvelle génération ont fait de gros progrès en terme de résistance et de fiabilité.
La notion de changement obligatoire au-delà de dix ans ne se justifie donc plus avec les prothèses actuelles qui ne seront remplacées que lorsqu’un problème le justifiant sera détecté ou à l’occasion d’une demande d’amélioration esthétique de la patiente (modification de volume ou de forme, correction de ptôse…).

Réalisé d’après la fiche d’information de la SOFCPRE
 

Photos Avant / Après

 

 

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Augmentation mammaire par Lipofilling (Injection de graisse)

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