DÉFINITION, OBJECTIFS ET PRINCIPES
La peau de la face interne des bras, très fine, est fortement «sollicitée» par les mouvements et en cas de variations de poids importantes ou répétitives. Ceci explique que, associée ou non à une hypertrophie graisseuse, un affaissement cutané est fréquemment observé dans cette région.
L’intervention a alors pour but de réduire l’infiltration graisseuse par une lipoaspiration, mais aussi de supprimer l’excédent cutané et de redraper la peau restante afin de la retendre efficacement.
Ces lésions ne justifient pas une prise en charge par la Sécurité Sociale, à l’exception des séquelles d’obésité après chirurgie bariatrique qui peuvent, sous certaines conditions, bénéficier d’une participation financière de l’Assurance Maladie.
AVANT L’INTERVENTION
Un examen clinique minutieux permettra de définir le type d’intervention le plus approprié à votre cas (choix de l’incision, opportunité ou non d’une lipoaspiration associée ).
Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions.
TYPE D’ANESTHÉSIE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION
Le lifting de la face interne de bras est réalisé sous anesthésie générale. Modalités d’hospitalisation : L’intervention peut se pratiquer en « ambulatoire », c’est-à-dire avec sortie le jour même après quelques heures de surveillance.
Toutefois, dans certains cas, une courte hospitalisation peut être préférable. L’entrée s’effectue alors le matin et la sortie est autorisée dès le lendemain.
L’INTERVENTION
L’infiltration adipeuse, quand elle est excédentaire, est initialement corrigée par une lipoaspiration. L’excès de peau est ensuite enlevé, laissant une cicatrice dont l’emplacement et la longueur dépendent de l’importance de la distension cutanée et du type d’intervention choisie.
APRÈS L’INTERVENTION : LES SUITES OPÉRATOIRES
La sortie aura lieu en règle générale le lendemain de l’intervention.
Dans les suites opératoires, des ecchymoses (bleus) et un œdème (gonflement) peuvent apparaître. Ils régresseront dans les 10 à 20 jours suivant l’intervention.
Les douleurs sont en règle générale très supportables avec un traitement adapté, à type de courbatures, de tiraillements ou d’élancements.
La durée de l’arrêt de travail nécessaire tiendra compte de la nature de l’activité professionnelle. Un travail sédentaire peut souvent être repris après quelques jours.
La pratique d’une activité sportive pourra être reprise progressivement à partir de la 4ème semaine post-opératoire.
La cicatrice est souvent rosée pendant les trois premiers mois puis elle s’estompe en règle générale après le 3ème mois, et ce, progressivement pendant 1 à 2 ans. Elle doit être protégée du soleil et des U.V pendant les trois premiers mois.
LE RÉSULTAT
Il n’est apprécié qu’à partir d’un délai de 6 à 12 mois après l’intervention. Il convient, en effet, d’avoir la patience d’attendre le temps nécessaire à l’atténuation de la cicatrice.
Photos Avant / Après
Photo avant Photo Après
Photo avant Photo Après
Photo avant Photo après
Photo avant Photo après